La lutte contre les épidémies jusque dans les années 1970, Le contrôle et la répression des fraudes : une course-poursuite sans fin, Le radon en France : émission et surveillance, MÉDECINE PRÉVENTIVE ET PRÉVENTION MÉDICALE, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Dans l'Antiquité Les problèmes liés aux déchets commencent à apparaître avec la sédentarisation. Dans la plupart des cas, le bain était intimement lié aux préceptes religieux et à la symbolique purificatrice de l’eau.  : […] Les bains chauds ayant mauvaise réputation, suspectés d’amollir le corps tandis que l’eau froide “aguerrit le caractère”. D’un point de vue pratique, on pourrait dire que tout ce qui aide à maintenir la sécheresse du corps et empêcher son humidité et donc la survenue des bactéries va empêcher les mauvaises odeurs. Les Grecs et les Romains de l'Antiquité étaient de grands amateurs de bains et autres rituels de propreté. Si les Romains se rendaient aux thermes pour l’hygiène corporelle et les soins complets du corps, ces lieux avaient aussi une fonction sociale importante : les thermes faisaient partie intégrante de la vie urbaine romaine. travaux de Georges Vigarello sur l’hygiène, la toilette, le viol, les canons de beauté, leurs transformations, le sport, les gros et les gras, ainsi que les volumes qu’il a coédités sur l’Histoire du corps, de la Renaissance au xxe siècle ou encore sur l’ Histoire de la virilité de l’Antiquité à nos jours sont, à cet égard, devenus incontournables6. Plus question de chanter les louanges du bain : il faut se méfier de l’eau et n’en user que très modérément. De tous les vestiges encore visibles dans un grand nombre de villes de l’Empire romain, les thermes (thermae, mot d’origine grecque qui signifie chaud) comptent parmi les plus impressionnants témoignages de l’art architectural.  : […] J’ai des petites anecdotes à vous donner des frissons ! «  HYGIÈNE  » est également traité dans : Dans le chapitre « Comment retrouver un environnement protecteur ? On estime d’ailleurs que la consommation quotidienne d’eau par habitant, dans la Rome antique, s’élevait à 1 000 litres ! Des chambres à coucher, permettaient aux baigneurs « de se reposer ». Se laver, se baigner, était donc une habitude dans les villes du Moyen Age. L'intervention de l'État dans ce domaine s'affirme véritablement au début du xx e  siècle, après une longue période où ce sont plutôt les municipalités, les grandes villes en particuli […] A Athènes, cité de 250 000 habitants, les Grecs inventent les toilettes publiques et A l’origine, les bains étaient froids. Posée en ces termes […] On retrouve sa trace chez les Egyptiens, les Hébreux, les Assyriens, les Perses et les Chinois.  : […] De cette influence grecque la médecine romaine va devenir technique (prothèses étrusques) et problème de soins (hygiène, carie et action pour arrêter le processus avec Archimède d’Apamé). Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle, que l’hygiène commença réellement à reprendre ses droits mais l’ampleur de la tâche était conséquente : en 1850, un Français prenait en moyenne un bain tous les deux ans. L’usage du bain était répandu dans les plus anciennes civilisations humaines. Dans les pays industrialisés, la protection du consommateur en matière de sécurité et d'hygiène des aliments est considérée comme relevant légitimement de l'activité réglementaire et répressive des pouvoirs publics. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Les bains publics sont mixtes et l’on s’y baignait nu. Ils ont une influence décisive en matière d’information et “d’hygiénisation” de la population, luttant en cela contre les anciennes croyances. Lire la suite, François-Emmanuel Fodéré est un médecin né à Saint-Jean-de-Maurienne (duché de Savoie) en 1764 et mort à Strasbourg en 1835 . On allait alors “aux étuves”. déclaration de Guillaume Bunel en 1513 (Professeur de la Faculté de Médecine de Toulouse). L'actualité récente nous invite à nous questionner sur nos pratiques d'hygiène et de soin du corps. Le médecin Hippocrate, le premier hygiéniste connu de l'Antiquité, s'efforce d'utiliser l'hygiène à des fins curatives mais aussi préventives. Lire la suite, Dans le chapitre « L'histoire sociologique » 5 En 1962, 29% des foyers avaient une douche. Le terme “hygiène” provient du nom de la déesse de la santé Hygie, fille d’Esculape (Asclépios), dieu guérisseur chez les grecs. Le mot parfum vient d’ailleurs de là (per fumum : par la fumée). Mais comment retrouver un effet protecteur, puisqu’il est saugrenu d’envisager un retour au mode de vie rural du xix e  siècle ? Mais c'est Ptolémée qui symbolise la naissance de la cartographie en réalisant au IIe siècle sa célèbre Géogr… Elle est une pièce toute entière consacrée à la toilette. 23 août - 5 septembre 2018, Présentation de la réforme du Code du travail. Si dès l’Antiquité, les villas des riches citoyens romains étaient pourvues d’eau courante, pour la majorité des gens, la corvée du seau pour aller à la rivière ou au puits d’eau a très longtemps été une tâche pénible et quotidienne. Les pratiques ont beaucoup varié depuis l'Antiquité, et surtout le Moyen Age. 3  2-31 août 2017, Échec des négociations entre patronat et syndicats sur le dialogue social. La culture de l’hygiène est peu à peu diffusée, à partir de la fin du XIXe siècle, par le corps médical, l’armée et les différents mouvements syndicaux. Hygie le savait déjà... De nombreuses avancées en médecine n'auraient pas pu être obtenues sans le développement de produits d'hygiène spécifiques et puissants. En 1924, l'Office national d'hygiène sociale prend le relais des actions menées par la Fondation Rockefel […] Un environnement dit « naturel », au sens de non ou peu aseptisé, rendrait les enfants moins vulnérables aux allergies et à l’asthme. Les Romains de l’antiquité adoraient prendre des bains. Sur le plan militaire, la guerre de masse, à l’échelle industrielle, se mène « à coup d’hommes », selon la formule que Foch emprunte à Chateaubriand. Les thermes de Cluny, thermes gallo-romains (Ier-IIIe siècles) Moins de 450 mots pour résumer l’Histoire du parfum de manière attrayante : telle était la demande.  : […] De la nature de l'homme et de la femme, Des épidémies, Du régime salutaire, sont le fruit non seulement de disciplines philosophiques, mais aussi d'une somme d'observations et d'expériences directes. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/hygiene/, Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Les restes imputrescibles d'instruments résistants faits de roche, d'os, d'ivoire ou de corne – découverts avec les premiers ossements humains – sont les objets d'étude de l'archéologie préhistorique. 1 Au début de notre histoire, la gestion des ordures peut être qualifiée d’« autogérée » puisque les premiers humains, alors nomades, laissaient leurs détritus se détériorer. Cosmus (Cosmétique) édicte les premières règles d’hygiène Dans ce contexte particulier, le rayon histoire vous propose une série d'ouvrages de référence pour retracer l'évolution du rapport au corps et à son entretien de l'Antiquité à nos jours. C’est que la toilette au XVIIe siècle obéit à de tout autres repères que les nôtres. Considéré comme « le père de la médecine légale », Fodéré est un fin observateur des transformations de son temps, y portant un regard empreint d’adhésion envers le progrès des connaissances, mais aussi de critiques sur les dérives du matérialisme libéral. Ainsi, les symboles de notre hygiène vont peu à peu se répandre dans la population. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle, à l’époque de Napoléon Ier, que l’hygiène reprend son sens les médecins font une réforme sanitaire et une prise de conscience se fait sur l’importance de l’hygiène et dans les rues et sur soi. Les grands principes de l’hygiène sont connus depuis l’antiquité. Aux mesures d'isolement déjà mises en œuvre s'ajoutent celles qu'inspire une démarche générale de prévention. Les grands principes de l’hygiène sont connus depuis l’antiquité. L'hygiène se manifeste sous une forme implicite plusieurs siècles avant l'ère chrétienne. Utilisées depuis l'Antiquité, ces méthodes évoluent très [...] vite, et ce domaine nécessite une recherche constante afin de fournir des solutions toujours plus sécurisées. On retrouve sa trace chez les Egyptiens, les Hébreux, les Assyriens, les Perses et les Chinois. Aujourd’hui, 99 % des habitations en sont équipées (source : Observatoire Cetelem 2011). L'épidémie est favorisée par les mauvaises conditions d'hygiène régnant […] Lire la suite. Signe des temps, dès 1883, l’école de Jules Ferry supprime la leçon de catéchisme pour la remplacer par la leçon d’hygiène. Annick Le Guérer, “Les parfums à Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles. leur histoire (sous la période néolithique) : les déchets sont utiles car ils sont témoins de notre passé ! Page 3 De l’Antiquité au moyen âge Identification des soins à la femme . Il permet d'identifier, d'entrée de jeu, le héros. Le Moyen-Age est aussi l’époque de la hiérarchie sociale et spirituelle des aliments : pour les priants, frugalité, pour les combattants, viandes rôties, grillées, épices et grands oiseaux, … On le trouve plus particulièrement dans les régions à sous-sol cristallin (granite, pegmatite) où l'uranium, le thorium et le radium sont présents en relativement fortes teneurs. 22 janvier 2015, https://www.universalis.fr/encyclopedie/hygiene/. L’usage du bain était répandu dans les plus anciennes civilisations humaines. Les origines antiques Comme le massage, la thérapie par le mouvement pourrait trouver son origine dans l’Antiquité. Plutôt que d’éliminer la saleté, on en camoufle l’odeur en usant d’artifices. La “visite de propreté” effectuée chaque matin par l’instituteur dans la classe est instaurée.
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